Né à quelques kilomètres de Marseille, Florian Raspentino rêvait depuis toujours de porter les couleurs de l’OM. Un rêve devenu réalité en 2012 qu’il raconte dans les moindres détails.

Natif de Marignane, Florian Raspentino a toujours eu le cœur marseillais. Et s’il a dû passer par Agde et le FC Nantes pour construire son début de carrière, le milieu de terrain eu le privilège de réaliser son plus grand rêve en 2012 : signer à l’OM. Invité par Faris Rouas dans l’émission « 100% Foot, Farid & Co », Florian Raspentino revient sur ce moment où José Anigo l’appelle et où tout bascule. « L’OM, ça a été une étape importante. Même si, c’est vrai, je n’ai pas énormément joué. À l’époque, je restais sur une saison pleine avec Nantes, en Ligue 2, où j’avais pu montrer des choses intéressantes. Du coup, plusieurs clubs de Ligue 1 s’étaient renseignés : Brest, notamment, où Landry Chauvin, mon coach à Nantes voulait absolument m’emmener. Nice et Saint-Étienne avaient aussi pris des informations. Mais moi, je suis Marseillais, originaire de Vitrolles. J’avais été abonné au Vélodrome pendant 5/6 ans. L’OM, c’était mon club de cœur, mon stade, mes idoles. Alors quand José Anigo m’appelle en 2012 pour me proposer 4 ans de contrat, comment refuser ? C’était impossible. C’était à la fois la découverte de la Ligue 1 et la possibilité de porter le maillot de l’OM. Je passais du rôle de supporter dans les tribunes à celui de joueur sur le terrain. C’était un rêve éveillé ».
« José m’annonce qu’un jet privé m’attendais… » .
« Je savais qu’il devait me contacter, mais je ne savais pas quand exactement. Et ce jour-là, je me trouvais au cinéma avec ma femme. En plein film, je vois son numéro s’afficher. Je l’avais enregistré, car mon agent me l’avait communiqué. J’ai tout de suite compris. Je suis sorti de la salle pour décrocher. José m’annonce qu’un jet privé m’attendait quelques jours plus tard à Marignane pour rejoindre l’équipe en stage en Suisse. Les termes du contrat étaient déjà réglés avec mon agent. J’étais libre, la voie était ouverte. Pour moi, c’était dingue : il y a quelques années, j’étais en tribune à chanter, et là je m’apprêtais à porter ce maillot. Mon parcours prenait une dimension complètement différente ».