OM, Deschamps, Ben Arfa, Balerdi… Champion de France 2010, il parle à cœur ouvert !

Invité de l’émission « 100% Foot Farid & Co » sur Instagram, Vitorino Hilton a pris le temps d’évoquer l’actualité de l’OM. Pour l’ancien défenseur marseillais, Pavard pourrait être le nouvel homme fort de cette saison. Extraits.

Vitorino HILTON
Vitorino HILTON, Crédit photo : Icon Sport

Êtes-vous arrivé à l'OM au bon moment et reparti également au bon moment ?

On peut dire ça, oui. Mon passage à l’OM correspond à la période où il fallait être là. Je suis arrivé en 2008, une saison où personne ne nous attendait et où on a failli être champion derrière Bordeaux. Ensuite, j’ai gagné trois titres avec l’OM et je suis parti juste après.

À l'époque, Monaco vous avait sollicité. Pas de regrets ?

Juste avant que je signe à l’OM, Ricardo me voulait. Mais il m’a dit que l’ASM n’avait pas les moyens financiers à ce moment-là. C’est lui qui m’a conseillé : « Signe à l’OM, c’est le club qu’il te faut ».

Didier Deschamps, icône du football français qui va bientôt finir son passage avec l’équipe de France. Comment définiriez-vous son management ?

C’est un très bon entraîneur sur ce plan-là. Il sait parler aux joueurs, tenir un groupe. Les deux années que j’ai passées avec lui à l’OM, c’était exactement ça : amener un homme dans le vestiaire et dans la vie de tous les jours. C’est ce qui nous a permis de gagner tous ces titres. Et toute sa carrière a suivi cette ligne. On peut dire ce qu’on veut, mais Didier Deschamps a tout gagné.


« Le plus fort de tous à l’OM ? Ben Arfa ! »

Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué à l’OM ?

Hatem Ben Arfa, sans hésiter. Pour moi, c’est le plus fort de tous. Il a fait une belle carrière, mais il aurait pu aller encore plus haut. C’est un joueur au talent hors normes. On essayait parfois de le bousculer, mais il savait protéger son ballon, garder le jeu. Ça faisait de lui un joueur très, très fort.

Balerdi, l’international argentin, a-t-il encore sa place ?

Oui, je pense. On le vise tout de suite parce qu’il a fait une erreur contre Lyon, qui entraîne derrière un tacle qu’il aurait pu mieux maîtriser. Mais la faute, on la met directement sur Balerdi. C’est vrai que le système défensif de l’OM est aujourd’hui un problème. Le schéma à trois derrière le met sans doute plus en difficulté.

Entre Aguerd et Pavard, quelle est la meilleure recrue selon vous ? 

Je connais Aguerd, j’ai joué contre lui. J’ai aussi affronté Pavard quand il était à Lille. Pour moi, Pavard est un cran au-dessus, grâce à son expérience.

Un coach comme De Zerbi, vous en avez déjà connu ?

 Non, jamais. Je n’ai pas eu la chance d’avoir un coach aussi sanguin sur la touche, mais ça fait du bien. Parfois, avec certains entraîneurs trop calmes, on s’endort un peu. Là, il bouge, il crie, il gesticule. Même si on n’entend pas ses mots sur le terrain, on voit ses signes et ça nous pousse à réagir.

C’est plus compliqué d’être défenseur ou attaquant à l’OM ?

 Pour un attaquant, sans doute. À Marseille, un attaquant doit marquer deux buts dès son arrivée. Prenez Elye Wahi : s’il avait converti ses trois premières occasions, il serait peut-être devenu l’attaquant qu’il fallait à l’OM. Mais il est passé à côté, et la pression est tombée sur lui.

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