L’eldorado de l’Arabie Saoudite, Pierre-Emerick Aubameyang connaît puisqu’il jouait à Al-Qadsiah cette saison. Mais plutôt que de rester dans le Moyen-Orient pour gonfler son compte en banque, il préfère retourner à l’OM à un salaire bien plus petit. La classe.

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Alors que bon nombre de stars européennes cèdent aux sirènes de l’Arabie Saoudite, Pierre-Emerick Aubameyang a décidé de faire le chemin inverse. Après une saison à Al-Qadsiah où il touchait un salaire astronomique estimé à près de 20 millions d’euros par an, le buteur gabonais a fait un choix fort : dire adieu à l’argent facile du Golfe pour retrouver l’OM, un club qu’il porte dans son cœur. À 36 ans, Aubameyang privilégie l’humain et le projet sportif à la fortune, un geste devenu rare dans le football moderne. Et du côté de la Commanderie, ce retour est vu comme un véritable cadeau.
Un retour à l’OM bientôt bouclé
Avec l’arrivée de Roberto De Zerbi sur le banc marseillais, l’OM a entamé un nouveau cycle l’été dernier. Et Aubameyang, malgré son âge, pourrait en être une pièce maîtresse. Conscient que le projet marseillais ne peut s’aligner sur les mêmes niveaux de rémunération que ceux du Moyen-Orient, PEA aurait accepté un contrat bien en dessous de ses standards financiers. Une preuve d’attachement, mais aussi d’ambition, car le joueur croit fermement en la capacité de l’OM à retrouver le haut niveau, en France comme en Europe. Le technicien italien compte d’ailleurs sur son expérience et son professionnalisme pour encadrer les jeunes et guider le vestiaire.
Un geste rare qui force le respect
Dans un monde du football souvent gangrené par l’argent-roi, le choix de Pierre-Emerick Aubameyang fait figure d’exception. Revenir à l’OM en renonçant à un pont d’or, c’est faire passer le cœur et le projet avant le portefeuille. Une décision qui ne manquera pas de renforcer encore un peu plus son image auprès des supporters marseillais. Alors que beaucoup voient l’Arabie Saoudite comme un aboutissement financier, PEA préfère Marseille, sa ferveur, son histoire… et un dernier défi de haut niveau. La classe, tout simplement.